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réfutation marxiste de l’idéologie raciste

Deux réponses de Georges Politzer à l’idéologue en chef du parti nazi

lundi 24 décembre 2012

- Ce chef national-socialiste allemand était le Reichsleiter Alfred Rosenberg, chargé par le Führer Adolf Hitler de la haute surveillance de l’ensemble du travail de formation et d’éducation idéologique dans le parti nazi.
- Au mois de novembre 1 941, il est venu annoncer à Paris, à la Chambre des Députés, la nouvelle de l’avènement de l’empire nazi-fasciste, avec tout le faste symbolique d’une bonne nouvelle mystique.

- Automne 1940 : plusieurs chercheurs et intellectuels communistes, Georges Politzer, Frédéric Joliot-Curie, Paul Langevin et Jacques Solomon créent « l’Université libre » journal clandestin se réclamant de la raison, de la culture, de la science et des Lumières philosophiques.
- Novembre 1940 : le Reichsleiter Alfred Rosenberg, chargé, au sein de la direction du parti nazi, de diriger l’idéologie de ce parti, vient à Paris faire une conférence ; cette conférence n’est pas anodine : sa date est proche, très proche de l’anniversaire de l’armistice de 1918, et il la prononce au palais Bourbon, devant la Chambre des Députés, du haut de la tribune ; l’évènement est chargé de tous les symboles sommant le peuple d’accueillir la conférence comme il est censé accueillir un nouvel évangile, de nouveau une bonne nouvelle mystique.
- En France, les citoyennes et les citoyens fidèles aux Lumières philosophiques et à l’œuvre progressiste de la Révolution française se devaient de réfuter les prétentions de ce Reichsleiter, ce duc d’empire, à gouverner les esprits ; les communistes se sont fait un honneur de lui répondre, d’abord par la plume de Georges Politzer, ensuite par celle de Ganriel Péri.
- Février 1941 : Georges Politzer signe l’éditorial (dont le titre est « Notre combat ») du numéro 1 d’une autre revue, « la Pensée libre ». Il y proclame : « Nous choisissons l’illégalité, qui est la fière tradition des écrivains, des penseurs, des savants et des poètes de notre pays sous les régimes d’oppression, la tradition des Encyclopédistes sous la Royauté, … [ il s’agit de ] retrouver et de reprendre les traditions authentiques de notre culture nationale, pour mener avec les écrivains, les penseurs, les savants et les artistes de tous les pays la grande lutte des LUMIERES contre l’obscurantisme... »
- Dans ce même numéro de « la Pensée libre » paraît le texte intitulé « L’obscurantisme au vingtième siècle » ; ce texte pourrait être une première version de « Révolution et contre-révolution au vingtième siècle » ; mais celui-ci est paru presque en même temps sous forme de brochure ; pour cette raison, ces deux textes seraient plutôt deux versions de la réponse au « théoricien-chef » du nazisme, faites en même temps par le même auteur, celle livrée à « la Pensée libre » étant destinée à un public d’universitaires ou de membres de professions intellectuelles, et celle éditée en brochure étant diffusée vers un large public.
- C’est aujourd’hui avec fierté, que des communistes rappellent les réponses rédigées dans la clandestinité, en décembre 1940 et janvier 1941, au nom du parti communiste, par Georges Politzer, et publiées, tout aussi clandestinement, en février 1941, l’une dans le premier numéro de la revue « la Pensée libre », que la répression de l’ennemi a rendue éphémère, l’autre en brochure clandestine ; les deux ont été diffusées sous le manteau par les militants clandestins et par des sympathisants du parti communiste français.

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