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Le capitalisme, il faut l’abolir !

lundi 30 avril 2007, par Jean-Pierre Combe

- Le communisme est né pendant la Révolution française, dans le peuple, comme un effort pour réaliser la revendication de droits égaux pour tous les êtres humains, qui est la réponse populaire aux progrès des connaissances et de la philosophie exprimés par les Lumières philosophiques des dix-septième et dix-huitième siècles. Gracchus Babeuf est l’acteur qui nous a laissé les plus importants documents de cette revendication et de cet effort.
- Marx et Engels ont reconnu la justesse et le bien fondé de cette revendication et de l’effort pour la réaliser ; ils ont étudié par quels processus elle avait été réprimée lorsque la Révolution française fut arrêtée, reconnu dans cette répression l’action de la bourgeoisie prenant tous les pouvoirs, et se sont attachés à découvrir et à mettre en activité les voies et moyens de la faire aboutir.

- Les évènements du vingtième siècle ne justifient en aucune manière que l’on jette aux oubliettes la relation essentielle qui rattache le communisme à la revendication de droits égaux pour tous les êtres humains, et ne donnent aucune raison de le faire. Cette relation a fondé l’action par laquelle des centaines de millions de femmes et d’hommes ont fait avancer leurs droits de vivre dignement, contre la répression des aristocrates et surtout des grands bourgeois qui les maintenaient dans la misère en les soumettant à l’exploitation capitaliste aussi bien dans les métropoles que dans les colonies.
- Dans l’est européen, cette même relation fondait l’action des communistes et des travailleurs qui s’étaient reconnus dans le mouvement communiste, lorsqu’ils brisaient l’exploitation capitaliste et prenaient collectivement possession de la terre et des usines, réalisant ainsi la première expérience durable d’élaboration de sociétés socialistes.
- Au sein des sociétés socialistes, le communisme était combattu par les débris des anciennes aristocraties, par les hiérarchies religieuses, par les membres des anciennes classes exploiteuses qui n’acceptaient pas de devoir vivre du travail de leurs propres mains comme cela leur était proposé, et qui consacraient leurs efforts à reconstituer des privilèges grâce auxquels ils pourraient vivre du travail d’autrui. Contre les progrès de l’égalité en droits, ils usaient de ruse et de violence : ils se sont rendus coupables de nombreux crimes.
- J’ai la conviction que lorsque les historiens pourront enfin se mettre à l’étude contradictoire des documents historiques, leurs travaux mettront en évidence le fait que la revendication d’égalité en droits pour tous les êtres humains, qui est essentielle au communisme, a toujours animé le mouvement des peuples des pays socialistes vers une vie digne, libre et heureuse pour tous ceux qui vivent du travail de leurs mains et de l’application de leur intelligence, sans tenter d’exploiter autrui, et qu’alors, les historiens se mettront en quête des mécanismes par lesquels les ennemis de l’égalité ont fait taire cette revendication.
- Nous confirmons une fois de plus que la revendication de droits égaux pour tous les êtres humains participe de l’essence du communisme, qui est notre action, et que ceux qui méritent et qui mériteront d’être réprimés sont les exploiteurs, ceux qui vivent luxueusement du travail d’autrui, ceux dont les profits et les prétendus salaires annuels, les « parachutes dorés » équivalent à des dizaines d’années de SMIC, ceux qui refuseront de rendre à la Nation la propriété des entreprises qu’ils exploitent, parce qu’ils refusent de vivre du travail de leurs propres mains.
- L’essence du capitalisme attente quotidiennement à l’égalité en droits de tous les êtres humains : le capitalisme ne cesse jamais de détruire le moteur du progrès humain ; c’est pour cette raison qu’on ne peut pas le dépasser ; il faut abolir le capitalisme.

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